1. Il est essentiel de comprendre qu’il s’agit d’une condition médicale qui touche 1 700 000 000 de personnes en surpoids et 760 000 000 d’obèses dans le monde.
2. C’est donc un problème fréquent et un lourd fardeau.
3. Avec plus de 15 complications : hypertension, hypercholestérolémie, résistance à l’insuline, diabète mellitus, maladies hépatiques et/ou pancréatiques, calculs, asthme, dyspnée, maux de tête, troubles orthopédiques, troubles menstruels, apnée obstructive, énurésie, ronflements… sans oublier les souffrances psychosociales liées à une mauvaise estime de soi, avec 300 000 décès par an aux États-Unis.

Ce n’est qu’une fois ces trois concepts compris, assimilés et devenus convaincants que nous pouvons passer aux conseils qui mèneront à :

1. Un nouveau mode de vie : L’enfant ne fait pas le lien entre son alimentation et son poids, ce qui reflète souvent la situation à la maison.
2. Une alimentation équilibrée et saine : Des aliments hypocaloriques composés de légumes, de verdures et de fruits devraient occuper la moitié de l’assiette. Achetez-les et préparez-les avec vos enfants pour leur expliquer les avantages et inconvénients de chacun.
3. Utiliser de petites assiettes : Cela permet d’apprendre à gérer les portions.
4. Pas de grignotage : Cela peut entraîner des conséquences désastreuses. Limitez donc à 3 repas et 2 collations, en réduisant la consommation de jus riches en sucre.
5. Éviter d’utiliser la nourriture comme récompense : Employer la nourriture comme incitation modifiera votre perception et celle de l’enfant (chocolat, glace, etc.).
6. Encourager l’activité physique : Favorisez spécifiquement l’exercice pour équilibrer la consommation alimentaire et son utilisation en énergie (privilégiez les escaliers plutôt que l’ascenseur).
7. Limiter le temps devant la télévision ou équivalents : Restreignez l’usage de la télévision, des smartphones ou des jeux vidéo à un maximum de 2 heures par jour.
8. Veiller à un sommeil suffisant.
9. Accrocher davantage d’affiches éducatives dans la cuisine et à l’école.
10. Enfin, consultez un pédiatre : Insistez pour obtenir les mesures de l’IMC sur les courbes de croissance, pour le diagnostic, le suivi et surtout pour des conseils.

P.S. : NE VOUS SENTIEZ PAS coupables : De nombreux facteurs entrent en jeu, notamment la génétique, un métabolisme lent, des niveaux de leptine bas, la résistance à l’insuline…

Dr Georges Aramouni

Pédiatre néonatologiste

^Worldometer

^{CDC obesity, saving lives - AAP; Policy explained - Healthy children}

^{Stephen R. Daniels, Sandra G. Hassink et COMITÉ DE NUTRITION; Pediatrics, juin 2015, .2015-1558;}

^{Obésité-de-l’enfant-les-fausses-et-mauvaises-idées}