Entre trois et six ans, la croissance d’un enfant commence à ralentir, atteignant un maximum de deux kilos et demi supplémentaires en moyenne annuelle. Ainsi, vous commencerez à remarquer que le nombre de repas consommés par jour est réduit de cinq ou sept à quatre par jour.

1. Le repas du matin est très important, il est donc préférable de le consommer avant le cours, permettez-lui de se réveiller plus tôt pour qu’il le prenne. Car sans cela, l’enfant se fatiguera plus vite et demandera plus tard des types de restauration rapide facilement assimilables, qui ne demandent aucun effort comme du jus et des bonbons.
2. Ne laissez pas votre enfant sans nourriture pendant une longue période, car il perdra la sensation de faim comme un « jeune » qui a l’habitude de ne pas manger.
3. Aucun aliment autorisé entre les repas : quatre repas par jour seulement, l’estomac de l’enfant a la taille du poing de son bras et a besoin de plus de temps pour avoir faim à nouveau, donc, ne le laissez pas le remplir de bonbons et de jus de fruits, même les plus sains. Bien sûr, en faisant plus d’activités, il aura besoin de repas supplémentaires.
4. Les réunions de famille devant la table à manger améliorent l’appétit de l’enfant et aident à éviter de nombreux problèmes alimentaires. Et peuvent également permettre à l’enfant de manger avec plus de spontanéité, alors essayez de réunir les membres de la famille autour de la table à manger au moins une fois par jour.
5. Pendant la convalescence, l’enfant ressent fortement la faim pour compenser ce qui a été perdu pendant la maladie, alors, profitez-en pour lui faire découvrir les sensations de « faim » et de « rassasiement » (et lorsqu’il demande de la nourriture, demandez-lui s’il a faim pour mieux le familiariser avec la sensation de faim).
6. Routine : les enfants gèrent très bien la routine : l’heure du coucher, l’heure du bain et aussi l’heure du repas, ce qui leur permet de se souvenir de l’heure du repas, en particulier pour les enfants qui sont trop entraînés par le temps de jeu et perdent leur sensation de faim.
7. Pas de récompenses : ne récompensez pas votre enfant avec des incitations pour avoir terminé son repas. Il considérera cela comme une mission qui doit être accomplie pour être récompensée plus tard, et cela aggravera le problème.
8. Pas de violence ni d’usage de la force pour le faire manger : cela aura des conséquences négatives du côté de l’enfant et rendra potentiellement la phase d’acceptation de la nourriture bien pire.
9. Pas de chantage : « Mange ta nourriture pour que je ne me fâche pas ou pour que tu fasses plaisir à grand-père », car cela changera sa perception de la nourriture d’une sensation de faim normale à une façon de faire plaisir aux autres.
10. Pas de télévision ni de jeux à table, car l’enfant a tendance à perdre vite sa concentration, laissez-le se concentrer sur sa nourriture, aussi, ne le distrayez pas pour pouvoir le nourrir. La télévision lui fera perdre le sens de la faim et l’exposera potentiellement à l’obésité à l’avenir.
11. Laissez-le vous voir pendant que vous préparez la nourriture, expliquez-lui les bienfaits de chaque type d’aliment (les épinards renforcent le sang, la viande fortifie les muscles). Cela l’encouragera à manger ce qu’il a aidé à préparer, de plus, l’odeur de la nourriture stimulera son appétit.

Chère mère, si votre enfant est énergique et jouit d’une bonne croissance physique et mentale confirmée par votre médecin, rassurez-vous et laissez votre enfant décider quoi manger ainsi que la portion qu’il désire, tout ce que vous avez à faire est de lui offrir une alimentation saine et laissez-le décider de la quantité dont il a besoin, ainsi, la pénurie du matin sera compensée par la nuit.

Dr Mohammad Harb, Pédiatre

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